La Rue Kétanou Les Maisons

La tête posée sur une bouteille de Trou Noir

Je remonte sans cesse le comptoir de mes rêves
Et là je me stoppe… et je regarde

Tellement de gens différents,
Des pas marrants aux pas mariés,
Aux marins qui n’aiment pas ramer
Aux marins qui n’aiment pas ramer


Et ces maisons qu’on ne finit pas
Et ces maisons qu’on ne finit pas qu’on emménage


Des postes de télévision qui me servent à rien
Pour que je te rencontre, que tu lui parles,
Lui pose la bonne question
Qu’il n’ose pas entendre la réponse
Qu’il n’ose pas entendre la réponse


Et ces bateaux qui ne partent pas
Et ces bateaux qui ne partent pas


Et ces maisons qu’on ne finit pas
Que l’on envisage et qui ne nous plaisent pas
Une fois terminée alors, Hop ! On s’en va

Les ruines qui restent là
Et pourrissent à côté de nos têtes d’enfant
Les ruines qui restent là
Et pourrissent à côté de nos têtes d’enfant


Et ces fusils qui ne se taisent pas
Et ces fusils qui ne se taisent pas


Et ces messagers de Dieu qui ne nous veulent pas
Parce qu’on n'est pas comme ça
Ou qu’on n'a pas le même baptême
Ou qu’on ne gagne pas les mêmes batailles
Ou qu’on n'a pas le même baptême
Ou qu’on ne gagne pas les mêmes batailles


Et moi je taille la pierre à mains nues
Dans tout cela avec ma tête pour enfant
Et moi je taille la pierre à mains nues
Dans tout cela avec ma tête pour enfant


Et mes rêves d’acteur dans ton cinéma
Où mon rôle serait d’être amoureux de toi
Où mes bras en une tanière abriteraient le paradis
Que font tes : « je t’aime », que sont tes : « je t’aime »
Que font tes : « je t’aime », que sont tes : « je t’aime »


Et ces fusils qui ne se taisent pas
Et ces maisons qu’on ne finit pas
Et ces bateaux qui ne partent pas
Et ces bateaux qui ne partent pas
Eh ben tant pis pour eux, on y va


La tête posée sur une bouteille d’eau de …
Je remonte à tes bras